Pour ma part, j'ai choisi l'« en même temps » qui permet, sans schizophrénie, de respecter à la fois l'objectif de dépenses militaires à hauteur de 2 % du PIB à l'horizon 2025 et l'objectif de ramener nos déficits publics sous la barre des 3 % du même PIB.
Toutefois, l'amnésie est une chose, et la mauvaise foi en est une autre. Vous avez parlé, monsieur Bazin, d'une hausse « en trompe-l'oeil » et de crédits insuffisants. Là encore, une apparence de technicité ne fait pas la technicité : même si l'on répète avec beaucoup de conviction que deux et deux font cinq, cela reste arithmétiquement faux.