L'actualisation est donc un gage de sérieux. C'est ce qui nous permettra, en 2021, non seulement de savoir précisément si l'exécution de la présente loi de programmation se déroule conformément aux engagements qui ont été pris, mais aussi de préciser la cible des 2 %, qui a été fixée pour 2025 et que M. le président de la commission des finances a trouvée insuffisamment précise.
En effet, aujourd'hui, nous n'avons pas encore une vision extrêmement précise de ce que sera le PIB en 2025. C'est notamment la raison pour laquelle cette clause d'actualisation est nécessaire car nous aurons probablement, en 2021, une meilleure idée de l'ampleur de l'effort qui restera à réaliser afin de respecter l'objectif de 2 % du PIB.
Celui-ci n'est pas du tout flou dans son expression car il n'y a aucun changement de périmètre s'agissant de ce qui est décompté dans cet effort de défense. C'est d'ailleurs la loi de programmation pour les années 2009 à 2014 qui a déterminé le périmètre sur lequel nous travaillons aujourd'hui : aucune modification ne lui a été apportée.
Par ailleurs, il n'y a aucun flou sur les règles de prise en compte des pensions puisque, lorsque l'on raisonne en termes de pourcentage du PIB, on inclut naturellement les pensions dans ce périmètre.