Comme je le rappelais tout à l'heure, nous allons faire un effort de 1,7 milliard d'euros par an en moyenne pour renouveler nos capacités, c'est-à-dire une augmentation de 34 % par rapport aux années 2014 à 2018.
Ces moyens sont tout à fait indispensables. Ils permettront non seulement de renouveler certains matériels mais aussi de les moderniser et d'augmenter certaines cibles prioritaires. Je pense par exemple au renouvellement de nos avions ravitailleurs : le nombre sera porté de douze à quinze et les douze premiers seront livrés d'ici à 2025. Je pense également aux patrouilleurs ; aux bateaux ravitailleurs, dans le cadre du programme flotte logistique – dit « FLOTLOG » – ; à l'accélération des livraisons de matériels avec des programmes extrêmement structurants tels que le programme SCORPION – Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l'infovalorisation – pour l'armée de terre ; au renouvellement des camions équipés d'un système d'artillerie – CAESAR – ; à la modernisation des Mirage 2000D ; à l'achèvement de l'équipement de nos armées en drones Reaper.
Pour l'essentiel, ces programmes ont subi des retards voire des révisions de cibles à la baisse. Dans quelle loi de programmation militaire, à votre avis, monsieur le député ? Dans celle pour les années 2009 à 2014.