Vous ajoutez donc à vos dépenses militaires tout ce qui, aujourd'hui, n'y figure pas, mais vous n'augmentez pas le budget : vous y intégrez ce qui est déjà financé, pour vous rapprocher le plus possible des 2 % – alors que l'armée a besoin de moyens supplémentaires. Voilà ce qui fait réagir mes collègues. Vous l'avez dit, madame la ministre : les soldats ont besoin d'équipements supplémentaires, d'équipements qui les protègent même s'ils sont sur le front. En Afghanistan, les militaires m'ont expliqué que le dessous de leurs véhicules blindés, à la différence des véhicules américains, n'étaient pas protégés.
C'est dans la loi, soit ; mais il n'y a pas que cela dans la loi. S'il faut 4 % du PIB pour financer la protection de nos militaires et de notre pays, nous mettrons 4 % !