Madame la députée, s'agissant de ce problème difficile de l'asile et de l'immigration, il faut, je crois, faire preuve d'une grande responsabilité. En effet, nous avons, d'une part, un devoir de solidarité et, d'autre part, le devoir de faire en sorte que celles et ceux qui viennent en France y trouvent, demain, un avenir. C'est la façon dont nous abordons cette question.
La semaine dernière, je suis allé m'entretenir avec les ministres de l'intérieur des pays d'origine africains, des pays de transition et des pays de destination. Pour la première fois, nous avons adopté une déclaration commune, dans laquelle nous affirmons qu'il faut accueillir mais que, en même temps, nous ne pouvons pas laisser un certain nombre de passeurs conduire des jeunes à la mort. Nous déclarons aussi que nous allons renforcer les cadres législatifs nationaux en matière de lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des êtres humains.