Madame la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, les futurs bacheliers ont jusqu'au 31 mars pour inscrire leurs voeux dans le dispositif Parcoursup. En ce moment particulièrement important pour leur avenir, les élèves en situation de handicap s'interrogent. Des associations s'inquiètent de la possible suppression du traitement spécifique qui était réservé à ces lycéens ; la commission médicale qui leur permettait d'obtenir une affectation prioritaire aurait été supprimée.
Ces lycéens peuvent difficilement être jugés dans le même contexte que leurs camarades. Leur parcours peut être ralenti ou intermittent, en raison de traitements ou d'aggravations passagères de leur état. Leurs résultats scolaires peuvent en souffrir.
Le handicap est une priorité du quinquennat. La scolarisation est essentielle pour s'intégrer dans la société, et les études supérieures sont les prémisses de leur future insertion professionnelle. Rien ne doit leur interdire l'accès à des filières dans lesquelles ils pourraient parfaitement s'intégrer.
Au handicap dont ces lycéens souffrent et au stress de l'année de terminale, s'ajoute aujourd'hui l'incertitude. Or, ces élèves ont particulièrement besoin de se préparer et d'aménager leurs conditions de vie pour réussir leur adaptation aux études supérieures.
Madame la ministre, pouvez-vous donner une vision claire de la procédure d'inscription des lycéens en situation de handicap dans l'enseignement supérieur ? Dans quelle mesure leur handicap sera-t-il pris en compte ? Un avis médical sera-t-il prévu ?