Mesdames et messieurs les députés, il est en effet essentiel que l'ensemble des futurs étudiants – bacheliers ou étudiants en réorientation – puissent non seulement être inscrits dans l'enseignement supérieur, mais aussi y être accompagnés pour réussir. C'est tout l'objet de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants. La mise en place de parcours personnalisés contribuera évidemment à l'accueil des étudiants handicapés, comme de tous les autres étudiants.
La rubrique « éléments liés à ma scolarité » de la plateforme Parcoursup permet aux lycéens et à leurs familles, quand ils le souhaitent – car tous ne le souhaitent pas – , d'indiquer les handicaps dont ils souffrent et la façon dont ceux-ci ont pu affecter leur scolarité. Il est évidemment important que cette possibilité leur soit offerte.
Au-delà, les recteurs mettent en place des cellules d'accompagnement, de manière à faire le lien entre le lycée et l'enseignement supérieur et à effectuer les aménagements nécessaires dans l'enseignement supérieur comme c'était le cas dans l'enseignement scolaire.
La loi du 8 mars, grâce à un amendement, a gravé dans le marbre la priorité absolue accordée aux étudiants handicapés : ils peuvent rejoindre la filière de leur choix, et les recteurs peuvent les y inscrire de droit. Nous avons donc accru les droits de ces étudiants handicapés.
Le plan Autisme, qui sera présenté prochainement, comprendra d'autres mesures spécifiques.