Nous voterons cet amendement car il est opportun et bien placé dans le texte, où sont évoquées une série d'autres menaces. J'en profite pour souligner combien il est pertinent d'avoir mentionné l'usage des armes chimiques. Je ne sais pas si, aujourd'hui, leur emploi s'est banalisé mais, vous le savez, la question de savoir qui est susceptible d'y recourir alimente toutes sortes de discussions. En attendant, nous autres Français, nous avons fait adopter la convention sur l'interdiction des armes chimiques en 1993, sous l'autorité du président François Mitterrand, et nous sommes particulièrement attachés au respect scrupuleux de cette convention, même si nous n'avons pas réussi, à l'époque, à la faire signer par les Américains, qui ont, dès lors, dissuadé tous les autres de le faire.