Au-delà de cette boutade, je voudrais vous livrer une réflexion importante, car nous évoquons ici une question majeure, qui engagera des milliards d'euros sur les années à venir. Des axes stratégiques ont été déterminés dans le passé, mais ils doivent l'être également pour les années à venir. Cette question majeure conditionne la sécurité et la souveraineté de la France et – ce qui nous ramène au débat que nous avons eu tout à l'heure – la puissance et l'affirmation du rôle international de notre pays.
Cependant, je me sens malheureusement un peu orphelin de cette discussion, car nous n'avons peut-être pas une connaissance suffisante de la question, qui n'a pas été abordée en commission de la défense, où les enjeux de la dissuasion nucléaire ne nous ont pas été présentés. Je forme donc le voeu qu'au sein de la commission de la défense, nous puissions mener à huis clos, un travail très précis qui nous permette d'éclairer nos choix, nos décisions et nos expressions sur cette question que nous savons tous essentielle pour l'avenir de notre pays.
Nous avons peu de têtes nucléaires par rapport aux Russes ou aux Américains : est-ce le bon choix ? Vers quoi devons-nous aller ? Ce choix doit faire l'objet d'un débat et d'un contrôle démocratique, lequel doit avoir lieu en commission.