La rédaction de l'alinéa 68, qui confère un rôle prépondérant au travail humain dans tous les aspects du traitement du renseignement, paraît trop restrictive. L'amendement tend à repréciser l'articulation entre le traitement humain et l'intelligence artificielle, dont l'utilisation ne doit pas être bridée, car elle aide les services de renseignement à faire face à la quantité phénoménale d'informations à traiter.
Il n'est pas imaginable, par exemple, qu'un oeil humain examine une par une toutes les images prises par satellite que nous avons besoin d'exploiter. Grâce à l'intelligence artificielle, on peut écarter quantité d'images sur lesquelles n'apparaît pas d'éléments non naturels, et soumettre les autres au traitement humain.