Je rejoins les rapporteurs. Il est important pour nous, et nous le demandons depuis un certain temps, que l'ennemi soit nommé. Aujourd'hui, le terrorisme que nous affrontons est clairement d'inspiration djihadiste. Ce terme permet d'éviter tout amalgame avec les gens qui vivent paisiblement leur foi, de façon privée ou collective.
Notre société souffre de ne pas nommer les choses, de ne pas nommer l'ennemi. Pour une fois, on le fait, et c'est tout à fait bienvenu – même si je reconnais la qualité de l'exégèse coranique de M. Chassaigne.