Vous avez rappelé, monsieur le député, les trois composantes de la force nucléaire française. La France, en réaffirmant la stratégie actuelle tout en supprimant la donnée terrestre, n'a pas fait l'économie d'une composante : elle a simplement acté le fait que l'arme nucléaire ne serait pas utilisée sur le champ de bataille.
Quant à la composante aérienne, nous en avons suffisamment discuté cet après-midi et hier soir pour ne pas avoir à réexpliquer que les deux autres composantes sont complémentaires. Nous n'avons pas besoin d'audit pour savoir si la composante aéroportée est nécessaire ou pas. Nous proposons en revanche de moderniser les composantes.
Vous l'aurez compris : la commission est défavorable à votre amendement.