Ce sujet est important : tous nous voulons une LPM « à hauteur d'homme ». Or nous savons bien que le retard en matière d'infrastructures de soutien oscille entre 3 milliards et 4 milliards. Si quelque 250 millions d'euros seront répartis entre les bases de soutien, toutefois, cette augmentation, permise par la LMP, ne pourra pas rattraper un retard aussi important.
La crainte, sur le terrain, est que l'augmentation des crédits n'accompagne surtout les grands équipements, comme la réhabilitation de hangars pour conserver en bon état les véhicules dans lesquels nous aurons investi – il s'agira là de priorités indéniables. Il vaut mieux donner des gages pour améliorer le moral des hommes en s'assurant que les arbitrages qui seront faits au quotidien concerneront également les infrastructures de soutien, en priorité dans les premières années de la LPM et non entre sa cinquième et sa septième années, monsieur le rapporteur.