Cet amendement vise à intégrer, à l'alinéa 218 du rapport annexé, les termes de « blessés psychiques ». En effet, si la prise en charge des blessés psychiques a été améliorée ces dernières années, un nombre encore trop important de militaires, victimes notamment de syndromes post-traumatiques, quittent encore les armées sans avoir fait l'objet d'un diagnostic, faute pour eux d'avoir osé en parler à un médecin ou faute de moyens suffisants pour le service de santé des armées. Ces traumatismes cachés, qui se déclarent souvent des années après leur fait générateur, sont d'ailleurs la cause d'un certain nombre de départs dans les rangs de nos forces armées.
La prise en charge des militaires blessés psychiques, qu'ils soient encore dans l'institution ou qu'ils en soient partis, est donc un devoir moral et un enjeu de reconnaissance, et donc d'attractivité et de fidélisation.