Mon amendement est en plus relativement simple : je ne demande pas que le Gouvernement s'engage sur un montant, ni un délai, mais qu'il s'engage simplement à maintenir au sein des armées des métiers très spécialisés, qu'ils soient assurés par des militaires ou des fonctionnaires civils de l'État. Ce n'est pas en contradiction avec l'argumentaire qui vient de m'être opposé.
Je demande toujours aux militaires de deuxième classe que je rencontre dans ma circonscription combien ils gagnent et je trouve le montant qu'ils m'indiquent relativement faible par rapport à leur engagement, leur disponibilité et leur savoir-faire, même compte tenu des primes qu'ils touchent pour les opérations extérieures.