Nous ne parlons pas d'opportunités de rencontres, mais de conflits d'intérêts ! Nous ne nous sommes jamais opposés à ce qu'il y ait des passerelles entre le secteur privé et le secteur public, ni à ce que des fonctionnaires puissent aller travailler dans le privé. Mais là, nous parlons de conflits d'intérêts, et l'exemple de Notre-Dame-des-Landes est à ce titre assez éclairant. Quand le préfet exécute sa mission dans ce dossier avec à l'esprit le fait qu'il ira demain travailler chez Vinci, quels sont les intérêts qu'il défend ? Face à ce type de conflits d'intérêts, c'est l'intérêt particulier qui domine face à l'intérêt général. Bien sûr que nous devons encadrer ce sujet !
Si nous disons que cette loi s'attaque aux parlementaires, c'est parce qu'à chaque fois que nous voulons encadrer la situation des hauts fonctionnaires, on nous répond que ce n'est pas possible parce le texte ne traite pas de la fonction publique. Son titre, c'est pourtant « confiance dans la vie publique », pas « dans la vie de l'exécutif » !