J'invite mes collègues à ne pas mélanger tous les sujets. Nous examinons là une loi de programmation militaire, qui, nous l'avons dit hier, est un texte de réparation et de préparation de l'avenir. D'un autre côté, le Parlement sera bientôt saisi d'une loi sur le service national universel, dont le format nous est encore inconnu.
Dans sa rédaction actuelle, la LPM dispose que les crédits prévus ne seront pas impactés par le service national ; c'est écrit noir sur blanc dans le texte. Il serait dommage qu'en prévoyant des dispositions trop restrictives, quel que soit le format du futur service national universel, nous empêchions des militaires d'active d'intervenir dans ce cadre, pour renforcer le lien entre l'armée et la nation ou faire des présentations, voire pour accueillir des personnes dans les régiments.
Il faut simplement que le débat puisse avoir lieu, le moment venu, sur le format. En tout cas, je ne suis pas favorable à ce que l'on grave aujourd'hui dans le marbre des dispositions trop restrictives.