Une précision : il n'est pas question, ici, de l'ESA, une belle institution, qui fonctionne et qu'il faut soutenir. Je précise qu'elle n'est pas le fruit d'une coopération de l'Union européenne, mais d'une coopération européenne hors UE. La France en est une pièce maîtresse.
Vous avez parlé du programme Galileo, madame la rapporteure pour avis. Mais ce programme ne dépend pas de l'ESA : c'est une mission spatiale développée par le biais de l'Union européenne. Et c'est précisément à cause de la décision, prise par la Commission européenne, de confier la construction des composants du système non pas aux pays qui savaient le faire, mais à ceux qui voulaient apprendre le faire, que ce programme a connu énormément de retards. Vous allez dire que je suis obsessionnel, et que je devrais aller chez le psychiatre, …