Je ne souhaite pas recommencer le débat d'hier soir, auquel je n'ai pas pu participer, mais je tiens à vous rassurer : les membres du groupe GDR ne souffrent pas d'OTANphobie, mais ils veulent simplement être pragmatiques. C'est pourquoi j'ai expliqué que ce taux de 2 % pourrait se révéler, en définitive, surévalué ou sous-évalué. S'il est nécessaire de dépasser 2 %, pourra-t-on le faire ? Le débat ne porte pas tant sur ce taux de 2 % que sur la question, comme l'a dit à l'instant M. Lachaud, des moyens que nous voulons mettre à la disposition de nos armées pour qu'elles soient en mesure d'assurer correctement les missions qui leur sont dévolues.