C'est un sujet d'importance et j'avoue que je n'avais pas d'idée a priori lorsque nous avons entamé ce débat. Je me retrouve assez dans les propos de notre collègue Jean-Paul Lecoq et je dois dire que j'ai tout de suite pensé, comme lui, au cas d'une caserne dans un petit village. Il est utile parfois de réfléchir à partir de cas concrets. Une caserne, dans une ville de 100 000 habitants, a beaucoup moins d'influence que la même caserne dans une commune de 2 000 habitants. De la même manière, je rejoins notre collègue Philippe Vigier au sujet de la taille des communes et des conseils municipaux : on a plus de travail quand on siège à onze que lorsqu'on est cinquante ou soixante.
En bref, je pense que nous aurions vraiment dû avoir un débat sur le service national universel avant d'examiner ce texte.