Nous avons permis aux militaires de devenir conseillers municipaux ; en tant que tels, ils jouissent des mêmes droits que leurs pairs, et il est impératif qu'il en soit ainsi. Lorsqu'ils exercent leur mandat de conseiller municipal, ils ne sont plus militaires. Quand j'exerçais le mien, je n'étais plus électricien ; pour le médecin qui était assis à mes côtés, de même. Nous étions tous des conseillers municipaux, et rien d'autre. La notion d'uniforme est donc inopportune, et il convient d'éviter toute exposition.
Une salle du conseil municipal, je le rappelle, est par définition ouverte puisque celui-ci se réunit en séance publique. Dans beaucoup de villages, on n'a pas forcément de policier, à l'entrée, pour vérifier ce qu'il y a dans les sacs. Il y a la loi, bien sûr, mais c'est aussi au maire qu'il appartient d'apprécier la validité de l'excuse.