Intervention de Marielle de Sarnez

Réunion du mardi 21 novembre 2017 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Je suis très heureuse d'accueillir le ministre d'État Nicolas Hulot. D'abord parce qu'on l'aime bien (Sourires), mais surtout parce qu'il a une responsabilité extrêmement lourde : il faut que vous sachiez, monsieur le ministre d'État, que nous sommes à vos côtés. Nous vous recevons à un moment clef de l'agenda, au lendemain de la conférence de Bonn sur les changements climatiques, la COP23, et juste avant le sommet qui se tiendra à Paris au mois de décembre prochain, soit deux ans après la conclusion de l'accord de Paris.

Nous aimerions tous qu'il n'y ait que des bonnes nouvelles, mais ce n'est malheureusement pas le cas : je pense à la sortie des États-Unis de l'accord de Paris, à la croissance de 2 % des émissions de CO2 en 2017, ce qui est très important, ou encore à cet appel alarmant lancé par 15 000 scientifiques. Nous sommes à un moment de l'histoire absolument crucial pour l'avenir de la planète, dont nous sommes tous comptables. On le dit souvent, mais là, c'est la réalité : soit on reste en deçà d'une hausse de deux degrés, soit on va passer à côté. Comment pensez-vous prendre les bonnes décisions, pour aller dans la bonne direction ? Tout va se décider – et se dessiner – dans les mois qui viennent.

Vous allez entendre de nombreuses questions de la part de nos collègues ; j'aimerais pour ma part vous interroger plus particulièrement sur la question des financements qu'il faudra trouver à partir de 2020, c'est-à-dire sur les fameux 100 milliards de dollars. L'argent public devenant de plus en plus rare, il faudra probablement faire appel à des financements innovants, d'un nouvel ordre. Que pouvez-vous nous en dire ?

Par ailleurs, que pensez-vous de la gouvernance de la COP ? La jugez-vous satisfaisante ou une réforme est-elle nécessaire ? Sans verser dans une construction trop lourde sur le plan administratif, comment faire prévaloir une vision politique, une vision d'organisation qui permettra de tenir les engagements pris ?

Je précise que cette audition est publique et je vous remercie de l'avoir acceptée, monsieur le ministre d'État.

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