Le CETA présente à l'évidence un intérêt certain pour plusieurs secteurs. Parmi les quatre points concrets que Mme la secrétaire d'État a rappelés, je reviendrai sur celui qui nous laisse le plus dubitatifs : les agriculteurs. Le Canada nourrit ses animaux de plusieurs produits interdits en Europe – par agriculture, j'entends ici l'élevage de boucherie, car l'accord est plutôt favorable dans le secteur laitier. Le Gouvernement nous parle de contrôles aléatoires sur les produits : ce contrôle sera-t-il également effectué sur la viande, notamment bovine ? S'il démontre que les produits sont préjudiciables et qu'à dose trop importante, ils ne respectent pas la réglementation européenne, que ferez-vous ? Remettrez-vous en cause le volet spécifique de l'accord qui concerne l'importation de viande bovine ? Quelles seront les conséquences ?