Je m'associe à mon tour pleinement à l'intervention de Mme la présidente concernant les études d'impact, qui sont un sujet de la plus haute importance.
Quelles conséquences aura le CETA sur le marché des céréales ? Comment peut-on garantir qu'il respectera les normes environnementales quand, à l'échelle européenne, il est déjà difficile de trouver un accord sur le glyphosate ? Est-il envisageable qu'un accord international puisse être trouvé sur la réduction des produits phytosanitaires ?
Par ailleurs, pourriez-vous nous apporter des précisions sur les modalités de protection des indications géographiques ?
En ce qui concerne plus particulièrement la filière sucre, la fin des quotas depuis le 1er novembre, a exacerbé la concurrence. Or, j'aimerais que vous nous éclairiez sur les risques que cette concurrence pèse encore plus lourd sur les producteurs, dans la mesure où le CETA pourrait permettre aux États-Unis d'exporter leur sucre vers l'Europe, via le Canada.
Enfin, en ce qui concerne la filière des biocarburants, devons-nous avoir des inquiétudes au sujet de notre éthanol, dans la mesure où le Canada, qui investit beaucoup dans la fabrication des biocarburants, a obtenu un contingent sans droits ?
Il me semble que ces questions méritent d'être posées si l'on veut que cet accord de libre-échange soit une chance réelle pour notre agriculture, notre agro-industrie et, plus globalement, pour l'ensemble de notre économie.