Puisque le ministre m'accuse d'agiter des peurs, je lui recommande de dialoguer avec son collègue en charge de l'agriculture.
Voici ce qu'il a déclaré sur RFI, il y a peu : « Aujourd'hui, pour faire simple, nous n'avons pas le droit en France de produire du boeuf aux hormones. Parce que nous n'avons pas le droit d'en produire, eh bien nous n'acceptons pas que du boeuf aux hormones puisse venir sur le sol français. Et donc, si demain du boeuf aux hormones vient sur le sol français au regard des accords commerciaux qui ont été portés, eh bien il va falloir informer les consommateurs, il va falloir évaluer les quantités, il va falloir identifier d'où vient ce boeuf aux hormones, il va falloir identifier la provenance du produit, il va falloir identifier sa traçabilité. Et donc nous allons travailler notamment sur l'étiquetage, c'est-à-dire l'information et la transparence auprès du consommateur. »
L'argument selon lequel nous agitons des peurs est un peu facile. Commencez par vous mettre d'accord au sein du Gouvernement avant de donner des leçons aux parlementaires.