Les engagements sont passionnés : il est donc probable que nous n'arriverons pas toujours à nous convaincre mutuellement d'un bord à l'autre de l'échiquier, mais je veux vous dire qu'il n'y a pas de plan caché. Vous avez devant vous des membres du Gouvernement qui, comme beaucoup d'entre vous, veulent faire progresser la cause de l'environnement, mais aussi celle de la souveraineté. Nous gagnerions vraiment beaucoup à porter ces sujets sur la scène européenne et internationale avec un appui résolu du Parlement.
Nous allons nous revoir bientôt, dans différents cadres : il y a notamment un travail à conduire avec la commission sur la méthodologie de l'étude d'impact. Des clauses de revoyure existent aussi dans le cadre du comité de suivi stratégique des questions de politique commerciale, qui sera amené à se réunir plus régulièrement, au-delà de la seule question du CETA.
Nous restons, en tout cas, à votre entière disposition. S'il y a des sujets sur lesquels nous n'avons pas encore apporté des éléments totalement complets de réponse, notamment l'outre-mer, nous ne manquerons pas de prendre notre plus belle plume pour le faire.