Je souhaiterais également ajouter un mot à propos de l'embargo sur les ventes d'armes. Vous avez demandé qui vendait, qui achetait et qui utilisait ces armes. Il existe en fait peu de données publiques exhaustives dans ce domaine. À chacun de ses rendez-vous avec le gouvernement français, Amnesty l'interroge sur les ventes d'armes françaises, ce à quoi il répond toujours qu'il s'entoure des garanties nécessaires. Mais nous souhaiterions savoir, en tant qu'ONG, comment la France surveille l'utilisation finale des armes qu'elle vend. Or, à cette question, le Gouvernement ne répond pas.