Nous discutons de manière régulière avec l'Autorité de sûreté de ce qu'il nous faudrait faire au moment de la quatrième visite décennale pour nous rapprocher du niveau requis. Nous avons engagé ces discussions dès 2010, de sorte qu'il y a une incrémentation progressive du niveau des discussions et du niveau de confiance dans les moyens à déployer en vue de la quatrième visite décennale afin de prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs en question. Ainsi, en avril 2016, nous avons reçu un courrier de l'autorité de sûreté dans lequel elle relevait clairement environ quatre-vingts points sur lesquels elle attendait des améliorations et des réponses précises dans l'hypothèse d'une prolongation. Après analyse de ces questions et examen des éléments que nous avions prévu de lui apporter, nous sommes confiants dans l'aboutissement des discussions que nous avons avec l'autorité de sûreté sur la poursuite de l'exploitation après la quatrième visite décennale. C'est sur cette base-là et dans le cadre de l'incrémentation progressive que j'évoquais qu'il a été proposé au conseil d'administration d'EDF, où siègent des représentants de l'État, de prolonger l'amortissement comptable de nos installations de quarante à cinquante ans. À ma connaissance, les membres du conseil d'administration se sont tous prononcés en faveur de cette disposition qui, je le rappelle, concerne tous les réacteurs de 900 mégawatts, à l'exception de Fessenheim.