Je n'ai pas eu accès au rapport de Greenpeace et mes services pas davantage ; je ne sais pas si M. Émile Perez, en tant que directeur de la sûreté, en a eu connaissance. Nous avons eu accès seulement aux petites conclusions qui figuraient en tête du rapport, selon lesquelles, effectivement, il y avait tel ou tel risque. Mais ce que je peux vous garantir, c'est que la somme des murs qui entourent les piscines des bâtiments réacteur des réacteurs français en exploitation est bien supérieure à l'épaisseur des murs des bâtiments réacteur. Et cela, c'est vrai.
Par ailleurs, je vous confirme, mais vous comprendrez que je ne peux pas aller trop loin dans le détail, que nous avons réalisé des tests avec un certain nombre d'armes que, de l'avis des spécialistes avec lesquels nous travaillons et qui viennent tout de même du ministère de l'intérieur et de la défense, les terroristes pourraient se procurer. Or ces tests ont montré que cela n'aurait pas de conséquences de sûreté sur nos installations.