J'ai suivi le dossier belge : cela concernait la partie secondaire des installations – de mémoire, c'était un robinet qui avait été délibérément ouvert. Cela renvoie à la menace interne, c'est-à-dire au contrôle des gens qui rentrent dans nos centrales, qu'il s'agisse des exploitants ou des prestataires, pour que l'on soit sûr de ne pas laisser n'importe pénétrer dans nos centrales nucléaires. Pour l'heure, nous n'avons jamais enregistré d'attaque sur le parc nucléaire français liée à la menace interne.
Cela étant, bon nombre de choses sont désormais gérées via des données : il faut être prudent sur la manière dont ces données sortent. Certaines données sont transportées dans des sacs et il peut y avoir parfois des vols dans des trains, etc. Nous avons sensibilisé nos personnels pour que tout incident de ce type soit détecté et rapporté au plus tôt ; nous regardons alors avec eux quelle était la nature des informations volées ou perdues, de manière à déterminer les mesures à prendre. C'est tout un ensemble de la chaîne de la sécurité, plutôt pilotée par M. Émile Perez.