Toutes les causes ne se valent pas. La nôtre est celle de la République. Les défaites de Daech en Irak et en Syrie ne doivent pas nous amener à baisser la garde. L'islamisme radical est une bombe à fragmentation, un cancer qui se métastase dans le monde entier. Nous n'en avons pas fini, hélas, avec ces barbares qui cherchent, à chaque occasion, à éprouver la résistance et la résilience de nos démocraties. À chaque attentat, la réaction a été digne : les gouvernants, monsieur le Premier ministre, comme le peuple Français ont été à la hauteur et ont répondu par l'unité. Les dispositifs de sécurité ont été renforcés.
Dès lors, nous devons être responsables. Personne ne devrait prendre prétexte du malheur qui nous frappe pour entrer dans une surenchère démagogique.