Madame la députée, vous avez raison d'insister sur ces phénomènes graves qui, comme toutes les violences, doivent être condamnés. Je tiens à signaler à ce propos – nous venons de l'apprendre – que le local de l'Union des étudiants juifs de France à la Sorbonne a fait l'objet de violences. Nous devons aussi, évidemment, condamner ces faits d'une extrême gravité.
Quels que soient les groupes à l'origine de ces violences, il est évident que nous devons les condamner, que l'autorité académique – c'est-à-dire le président de l'université – doit le faire mais aussi la ministre de l'enseignement supérieur, ce qu'elle a fait bien entendu lors des événements de Montpellier que vous venez de rappeler.
La ministre Frédérique Vidal, dès la commission de ces faits, a saisi l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de de la recherche, qui diligente actuellement une enquête administrative. Sitôt que les conclusions lui seront communiquées, elle en tirera tous les enseignements nécessaires. Il est évident que toute violence implique des suites judiciaires. Là aussi, on ne peut bien entendu qu'être d'accord avec vous.
Nous devons en appeler à une logique de sérénité, d'apaisement, de débat démocratique. Il est normal qu'il y ait des discussions autour des grandes politiques publiques de l'enseignement supérieur. Elles doivent avoir lieu dans le calme, la sérénité, dans le respect des règles par chacun et chacune. Celles-ci s'imposent dans toutes les universités. Vous comme nous devons être vigilants sur ce point.
Je pense que nous pouvons tous nous réunir pour que le débat démocratique ait lieu autour des enjeux universitaires, sans violence, pour condamner chacune de ces violences et lui réserver une suite judiciaire.