Pour obtenir l'autorisation de Bruxelles, il a fallu fournir des dizaines de milliers de documents qui ont été envoyés, analysés, plaidés… La partie concurrentielle, j'y insiste, est monumentale. Pour la fusion avec GE « Power », il a fallu fournir quelque 32 000 documents ; pour la partie transports, on en sera à une quinzaine de mille…
Martin Bouygues le rappelait : il s'agissait pour GE de sa plus grosse acquisition. Ces montants considérables sont malgré tout conformes avec ce qui se pratique habituellement, ce qui n'est une bonne nouvelle ni pour l'industriel ni pour l'actionnaire. La rémunération des banques d'affaires n'a rien de surprenant en soi : on ne fait pas ce genre d'opérations sans banques d'affaires. Mais les frais d'avocats sont énormes et, pour l'essentiel, correspondent aux négociations avec les autorités de concurrence.