Je vous remercie, monsieur le secrétaire d'État, des explications que vous avez déjà données dans votre propos liminaire.
Le 19 février dernier, le ministre de l'action et des comptes publics a prôné la rémunération au mérite. Évidemment, nous n'avons pas assez d'éléments pour juger de ce qu'il en sera et la question n'est pas si simple.
Cependant, les Français seraient particulièrement intéressés par l'application d'un tel dispositif aux hauts fonctionnaires. Je ne veux pas verser dans une critique catégorique, mais leurs études et leurs fonctions leur confèrent des responsabilités, qui appellent une reconnaissance, mais aussi des devoirs. Il serait naturel que nous nous montrions plus particulièrement exigeants à leur égard, d'autant que beaucoup de Français déplorent un manque de clarté et de transparence dans la gestion des hauts fonctionnaires – c'est le moins que l'on puisse dire. Pourriez-vous nous préciser quelles seraient vos inclinations sur ce volet d'une réforme importante, qui a d'ailleurs fait débat lors de la campagne présidentielle ?