Intervention de Anne Courrèges

Réunion du jeudi 22 mars 2018 à 9h00
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Anne Courrèges, directrice générale de l'Agence de la biomédecine :

– Il est très marginal pour les hommes de plus de 60 ans et marginal pour les femmes. Les gynécologues sont très vigilants à l'égard des grossesses tardives. Il y a eu des cas de grossesses difficiles et c'est comme cela que l'on sait que le phénomène existe.

S'agissant de la bio-impression et des IPS, nous en sommes encore au stade de la recherche. Ces cellules reprogrammées soulèvent un certain nombre de questions quant à leur stabilité ou à l'effet-mémoire. Un seul essai clinique a été lancé sur l'homme et le protocole a dû changer, passant d'autologue à allogénique, ce qui est différent d'un point de vue immunologique. En tout cas, nous suivons ces pistes avec un grand intérêt. Notre souhait le plus cher est que les progrès de la science rendent notre activité inutile, à l'exception de la régulation. Nous souhaitons tous que la greffe d'organe puisse être traitée d'une autre manière. L'idéal serait évidemment que, grâce à une politique de prévention efficace, les cas où des individus se retrouvent en insuffisance terminale d'organe disparaissent ! Si les progrès de la science permettent d'envisager un jour des organes imprimés, nous nous en réjouirons !

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