Je reviens sur l'intervention de Marion Lenne à propos des visas étudiants. J'appelle votre attention, monsieur le ministre d'État, sur le fait que, dans le cadre d'une émigration choisie, certains étudiants de pays étrangers ne peuvent plus demander de visa parce qu'ils n'ont plus de consulats français à leur disposition, comme en Uruguay. Aussi perdons-nous des talents.
Ensuite, en ce qui concerne le contrôle aux frontières des visas Schengen, je suis très surprise de la procédure utilisée, qui est une procédure européenne, le contrôle des empreintes étant réalisé dans nos consulats sans qu'il soit procédé ensuite à un contrôle aux frontières. On ne sait donc pas si celui qui entre avec son visa Schengen est bien le même qui a déposé ses empreintes. En Asie, où j'habite, certains pays délivrent un visa à l'arrivée et réalisent un contrôle biométrique à l'arrivée et à la sortie si bien qu'on sait qui entre et qui sort. Pourquoi cette procédure, pourtant très simple, n'est-elle pas utilisée en Europe ? Elle serait beaucoup moins coûteuse et beaucoup plus efficace en matière de contrôle.
Enfin, je souhaite savoir pourquoi il est si difficile de traiter les demandes d'asile dans notre consulat à Beyrouth. J'y ai vu récemment des Syriens qui semblent s'être heurtés à une complexité administrative imposée par les différents organismes compétents. Ne serait-il pas possible de simplifier la demande de droit d'asile dans notre consulat à Beyrouth ?