…avec humanité puisque c'est ce qui nous caractérise.
Mme Lenne et M. Girardin ont posé la même question. Vous vous êtes peut-être rendu compte qu'à la fin du texte nous développons toute une série de propositions qui visent à mieux faire connaître le « passeport talent » et à étendre ce dispositif aux salariés d'une entreprise innovante, à toute personne susceptible de participer de façon significative et durable au rayonnement de la France ou à son développement, aux enfants du couple formé par le titulaire de la carte « passeport talent » et son conjoint et non pas uniquement aux enfants dudit titulaire. Il s'agit également de permettre à un salarié employé par un groupe dans un pays de l'Union européenne, de pouvoir venir travailler en France pendant six mois dans une filiale de ce groupe. Nous avons en effet conscience que dans l'économie mondialisée il y aura de plus en plus d'échanges.
Monsieur Kokouendo, nous allons naturellement travailler avec les États d'origine, et de manière bilatérale. Lorsque le Président de la République va au Sénégal et qu'il annonce 200 millions d'euros de crédits, lorsqu'il annonce 85 millions d'euros pour le Niger, c'est important. En revanche, comme l'a rappelé Mme la présidente de la commission, au niveau européen, du fait de procédures qui manquent beaucoup de fluidité, le délai entre le moment où les sommes sont votées et celui où les crédits arrivent sur le terrain est souvent très long et il convient par conséquent d'accélérer le processus. D'ailleurs, après ma visite à Niamey, je compte intervenir à la fois auprès du commissaire européen à la migration, aux affaires intérieures et à la citoyenneté et auprès du commissaire européen à la sécurité pour évoquer les problèmes que j'ai pu constater et que je vais leur demander de prendre davantage en compte.
M. Quentin souhaite des chiffres. En 2017, 100 000 personnes ont demandé l'asile, 32 000 personnes ont obtenu le statut de réfugié et les déboutés ont représenté 65 % des demandeurs d'asile.