Intervention de Sandrine Le Feur

Réunion du mardi 27 mars 2018 à 17h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

Je tiens avant toute chose à saluer le travail de Mme la rapporteure pour avis, qui a été constructif, comme nous l'avons constaté au sein du groupe La République en Marche. La plupart d'entre vous avez pris connaissance de l'éditorial du journal Le Monde daté d'hier, le 26 mars, intitulé ainsi : « Biodiversité : l'urgence du politique ». Cet article se fonde sur le rapport de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) pour présenter une fois de plus un constat alarmant concernant le déclin de la biodiversité, notamment dû à notre modèle agricole. La prise de conscience existe et il nous appartient à nous, parlementaires, d'agir face à cette urgence, prise en compte dès le début du quinquennat par le Président de la République avec le lancement des États généraux de l'alimentation partout en France. Plus d'une soixantaine d'acteurs – qui, pour certains, ne parvenaient plus à communiquer depuis plusieurs années – se sont ainsi réunis dans le cadre de quatorze ateliers thématiques afin d'engager la transition agricole et la promotion d'une alimentation saine et durable pour tous.

Dans son discours prononcé à Rungis en octobre dernier, le Président de la République a réaffirmé une fois de plus l'urgence qui est la nôtre : penser à nos concitoyens pour leur permettre de vivre dans un environnement sain et durable, de se nourrir convenablement dans le respect de l'environnement et de promouvoir le bien-être animal. C'est en ce sens que le groupe La République en Marche souhaite défendre haut et fort, au moyen d'une trentaine d'amendements, de nombreux sujets s'inscrivant dans la transition agricole pour une agriculture moderne et durable. Nous aurons ainsi l'occasion de débattre de la question des objectifs chiffrés en pourcentage à l'article 11, de l'intégration de la restauration collective privée dans cette démarche, du renforcement de l'éducation et de la formation pour une culture générale de l'alimentation et du bien-être animal, de la séparation des activités de vente et de conseil aux personnes concernant les produits phytopharmaceutiques, de l'information des citoyens et des étiquetages, de l'expérimentation des abattoirs mobiles, ainsi que de multiples autres sujets sur lesquels je ne doute pas que nous aurons de longs échanges.

Je nous souhaite des débats constructifs dans un objectif commun : la transition agricole et la modernisation de notre modèle pour le bien-vivre de tous nos concitoyens.

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