Intervention de élisabeth Borne

Séance en hémicycle du mardi 3 avril 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme de la sncf

élisabeth Borne, ministre chargée des transports :

… parce que le réseau classique souffre de sous-investissements depuis des décennies. Il a été sacrifié…

3 commentaires :

Le 10/04/2018 à 21:08, Laïc1 a dit :

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Et avec l'ouverture à la concurrence il y aura plus d'investissements ?

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Le 11/04/2018 à 09:02, Laïc1 a dit :

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Comment la concurrence pourrait-elle être intéressée par un secteur ultra-déficitaire ? Sauf à vouloir s'endetter elle-même et déposer le bilan.

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Le 12/04/2018 à 09:47, jacques de felice a dit :

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Mais on ne leur demandera que d'investir utile ! Et surtout pas dans l'infrastructure à jamais non rentable. L’État y pourvoira et les financiers investiront dans les axes juteux (Paris Lyon Marseille Bruxelles ..).

Ainsi, comme d'habitude, le profit aux financiers rentiers privés et les pertes aux citoyens via les dettes de l’État qui profitent aussi aux financiers - géniale pompe à finance pour les rentiers privés capitalistes.

Nous baignons dans un monde de génération de fric sans autre considération - le capitalisme dévastateur et précarisant tout, personnes, entreprises, ressources.

La privatisation de la SNCF est sur le modèle des autres (autoroutes, eaux, téléphones, banques, assurances, ..).

Il n'y a pas le plus petit début de preuve que la SNCF actuelle serait incapable de se réformer.

La politique SNCF est désastreuse par choix politique.

Pourquoi une autre politique serait plus mauvaise versus la foire inévitable des politiques du privé.

Il n'y a pas le plus petit début de preuve que le changement de statut des cheminots soit utile et ainsi change quelque-chose sinon rendre les salariés précaires et mal payés.

La réforme de la SNCF ne sert QUE d'offrir du CASH aux rentiers et libérer l’État d'organiser un service public cohérent et pratique aux citoyens (les quoi ? ah! les clients ! Nous sommes réduits à la condition de touriste de l'économie, de notre propre société d'humains.

On retourne (et c'est déjà commencé) à la désorganisation du service - la politique suivie par l’État pour préparer cette réforme.

 - Les horaires changent sans arrêt et par là découragent les utilisateurs,

 - les correspondances non assurées et par là découragent les utilisateurs,

 - les matériels non entretenus donc souvent en panne et par là découragent les utilisateurs.

Bref, la politique de désorganisation de la SNCF a préparé cette privatisation depuis longtemps annoncée.

C'est un scandale, une ignominie de la part de nos gouvernants (depuis qqs 10aines d'années).

Une pure politique de profit privé à l'encontre des besoins des citoyens. C'est a-démocratique.

C'est l'absence de contre-pouvoir démocratique qui a permis cette situation.

C'est une propagande de mensonges et de secretS qui a permis cette situation.

EN RIEN LA PRIVATISATION N'OFFRE D'AVANTAGES POUR LES CITOYENS.

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