Monsieur le député, c'est un fait que les délais d'attente pour un diagnostic sont inadmissibles : 446 jours, alors même que nous savons combien les interventions précoces permettent d'infléchir favorablement le cours de la vie des enfants autistes et de leurs familles. C'est d'autant plus inadmissible qu'il n'est pas nécessaire de disposer d'un dispositif stabilisé pour mettre en oeuvre ces interventions précoces.
Les médecins, les pédiatres, doivent pouvoir se réapproprier le repérage. Pour cela, il faut s'engager résolument dans la formation initiale et continue – mais pas seulement : il faut doter les professionnels des outils nécessaires. Nous devons nous appuyer sur les outils de prévention, notamment sur ceux qui viennent d'être rendus publics par Agnès Buzyn dans le cadre du plan national de santé publique.
Trop souvent, les signes d'alerte sont ignorés ou minimisés. Or, ils doivent être pris au sérieux. C'est là précisément tout le sens qu'il y a à parler des troubles du neuro-développement, afin d'améliorer la situation du plus grand nombre possible d'enfants.
Enfin, la place de ces enfants est à l'école de la République.