Revenir dans la société après de multiples cassures est un parcours interminable, comme pour Dimitri, qui a attendu trois semaines pour enfin obtenir une domiciliation, comme pour Coralie, qui ne veut plus se rendre en centre d'hébergement par peur de violences et de la vie en communauté, comme pour Romain, qui préfère encore dormir dans un parking, car son chien n'est pas accepté. Tous ont la volonté de s'en sortir. Notre devoir est de cesser de les ignorer, notre responsabilité est de les accompagner.
Monsieur le ministre, pouvons-nous généraliser certaines initiatives comme le coffre-fort numérique, les casiers individuels, l'accueil des chiens et envisager d'accélérer les procédures pour l'obtention d'une carte d'identité ou d'une domiciliation ?