La proposition de loi qui nous est soumise soulève des questions intéressantes, et je tiens à remercier notre rapporteur pour son initiative et pour le travail qu'il a mené.
Je crois que chacun d'entre nous, sur tous ces bancs, ne peut que partager l'objectif d'une amélioration du pouvoir d'achat de nos concitoyens. Chacun doit pouvoir vivre de son travail, et en vivre dignement. Or ce n'est pas le cas pour près de trois millions de travailleurs pauvres. C'est à eux que je pense en plaidant pour le rétablissement de l'exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires. C'est à eux que je pense en proposant la revalorisation globale de la prime d'activité.
La remise en cause de l'exonération sociale des heures supplémentaires sous le précédent quinquennat était une erreur. Je l'ai dit et je l'assume, à titre personnel. Je pense qu'il faut agir rapidement pour redonner du pouvoir d'achat aux plus modestes. Je plaide pour que ce soit le cas. Le Premier ministre, du reste, s'est déclaré ouvert à cette discussion.
Monsieur le rapporteur, il y a donc des points d'accord entre nous, et vous le savez. C'est en général le moment du débat où l'on parle du coût de la mesure…