Je le répète, il y a des gens, en dehors de cet hémicycle, qui nous regardent. Tout à l'heure, on m'a rapporté que les chaînes d'information en continu annonçaient que nous sommes en crise, parce que nous ne respectons pas les règles que nous nous sommes nous-mêmes fixées. C'est quand même extraordinaire !
Au fond, vous dites que vous allez passer en force. La République en marche va s'octroyer cinq vice-présidences, en abandonner une au Modem, et les candidats des autres groupes seront renvoyés à leurs pâturages dans quelques minutes. Franchement, je m'attendais à autre chose.
Je le rappelle, notre groupe n'a pas participé à l'élection des questeurs, car nous considérions que nous n'avions pas à le faire et qu'il était légitime que les droits de l'opposition soient respectés. Après ce que nous avons vu ce soir, je demande à savoir ce qui se passera demain, notamment à l'occasion de l'élection du président de la commission des finances. Quel sera le candidat retenu par La République en marche ? Si le même scénario se déroulait demain, ce groupe serait à nouveau en position de choisir les contours de son opposition et de sa majorité.