Au nom de La République en Marche, permettez-moi de vous remercier sincèrement pour votre projet de rapport, qui reflète les multiples auditions que nous avons menées sur ce sujet.
Dans leur travail de réflexion, les commissaires du groupe LaREM ont été particulièrement attentifs à l'accueil et à l'accompagnement des réfugiés, y compris dans les pays de transit, et au rôle essentiel des étudiants et des chercheurs étrangers. Face aux enjeux de taille auxquels nous sommes confrontés, il nous paraît indispensable que ce texte s'inscrive dans des politiques globales, qui doivent être européennes, partenariales et coordonnées.
Le projet de loi suscite souvent les passions, alors qu'il faudrait au contraire examiner ces questions avec beaucoup de précaution et de lucidité. Pour notre groupe, c'est un texte équilibré qui nous est présenté. Il conjugue, en effet, nos principes humanistes et notre impératif d'efficacité en adaptant le droit français aux réalités opérationnelles et européennes. Nous allons accélérer le traitement des demandes d'asile, garantir la protection des personnes les plus vulnérables, rendre plus efficaces les procédures d'éloignement et améliorer les conditions d'intégration des étrangers en situation régulière.
Marion Lenne présentera tout à l'heure les amendements que nous avons déposés à l'article 20. Ils visent à élargir le champ du « passeport talent » et à encourager fortement le recours à l'innovation. Le but est de renforcer l'attractivité de la France, n'en déplaise aux esprits chagrins.
Je vous invite, mes chers collègues, à adopter nos amendements et les articles du projet de loi dont la commission s'est saisie. Nous donnerons ainsi à des talents et à des compétences venus du monde entier la possibilité de s'exprimer pleinement dans notre société et de faire rayonner notre pays.