C'est très simple. D'ailleurs, Arnaud Montebourg l'a confirmé : lorsqu'il est venu à Washington dans le cadre de la manifestation organisée par le Président de la République autour de l'attractivité française, j'ai demandé à le rencontrer et nous nous sommes retrouvés au bar de l'hôtel. Sous le sceau de la confidentialité, je lui ai appris que nous avions été approchés par Alstom, en vue d'un rapprochement. Je lui ai demandé s'il y voyait un obstacle. Il m'a répondu par la négative, au motif que General Electric était une belle entreprise, qu'il respectait, tout en me précisant avoir besoin de réfléchir à d'autres hypothèses.
Nous sommes convenus de le revoir si un accord était trouvé. J'ai omis de mentionner que je suis allée le voir le jour de l'annonce, après être rentrée en avion des États-Unis. Il m'a d'ailleurs accueillie très amicalement en me disant : « Toi, au moins, tu m'as dit la vérité ».