Il me semble avoir été très claire dans mon propos introductif : il n'est pas dans la culture de Jeffrey Immelt, ni dans celle de General Electric, de construire des projets contre l'avis des gouvernements. Quand Arnaud Montebourg nous a dit qu'il souhaitait trouver des alternatives, nous avons prolongé le délai initial de trois mois, afin qu'Alstom puisse analyser les offres alternatives.
Si le Gouvernement était hostile à cette acquisition – sur le principe ou le contenu – il était hors de question de ne pas laisser cette liberté à Alstom et de procéder par la force. C'est la raison pour laquelle les discussions ont été particulièrement intenses : nous avons discuté pendant plus de quatre mois. Nous avons laissé au Gouvernement le temps de choisir entre les deux offres et de prendre sa décision.