Ce n'était pas si rapide que cela : je ne suis partie qu'en janvier 2016. Les négociations ont été très longues au niveau européen, alors qu'elles avaient été rapides avec le gouvernement français. La Commission européenne a mis dix-huit mois à prendre sa décision ; ce n'était pas prévu à l'origine.
Je suis partie car c'était le bon moment pour moi : j'avais un projet entrepreneurial, j'en avais fait part à Jeffrey Immelt. Il m'a demandé de rester jusqu'à la fin des négociations. Je suis ensuite partie et j'ai créé Raise avec mon associé Gonzague de Blignières. J'avais envie de cette aventure entrepreneuriale et c'était le bon moment à la fois pour GE et pour moi de prendre ce risque de devenir start-upeuse.