Intervention de Grégoire Chertok

Réunion du jeudi 22 mars 2018 à 14h30
Commission d'enquête chargée d'examiner les décisions de l'État en matière de politique industrielle, au regard des fusions d'entreprises intervenues récemment, notamment dans les cas d'alstom, d'alcatel et de stx, ainsi que les moyens susceptibles de protéger nos fleurons industriels nationaux dans un contexte commercial mondialisé

Grégoire Chertok, associé gérant de la Banque Rothschild & Co :

Reste-t-il encore quelqu'un sur la place de Paris pour faire valoir des intérêts contraires ? Oui ! Malheureusement, allais-je dire, il reste beaucoup d'autres intervenants. Notre métier est très concurrentiel, et les banques sont nombreuses. Il en restait suffisamment pour conseiller Mitsubishi, Siemens et l'État français – ou d'autres encore.

Il n'est pas inusuel que des entreprises s'entourent de plus d'une banque conseil pour des opérations de cette complexité et de cette ampleur. C'est la norme.

Je ne ferai pas de commentaire s'agissant des montants. J'ai cru comprendre que les procédures antitrust ont été très longues et très lourdes, et qu'elles expliquaient une bonne part de ces dépenses.

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