Il y a de nombreuses années, votre banque d'affaires a traité le rachat de Volvo par les Chinois. Le débat sur les investissements étrangers en Europe et aux États-Unis se focalise beaucoup sur les investisseurs chinois. La représentation que nous nous faisons du poids de ces investissements est d'ailleurs souvent excessive, car même s'ils ont beaucoup progressé, leur part reste encore infime. Je crois qu'ils représentent 2 % des investissements étrangers en France. De plus, force est de constater que, jusqu'à présent, ces investissements ont souvent eu lieu en Europe parce que les Chinois étaient appelés à la rescousse. Aujourd'hui, vos activités dans le monde vous permettent-elles d'avoir un regard particulier sur cette question ?