Intervention de Olivier Marleix

Réunion du mercredi 28 mars 2018 à 16h20
Commission d'enquête chargée d'examiner les décisions de l'État en matière de politique industrielle, au regard des fusions d'entreprises intervenues récemment, notamment dans les cas d'alstom, d'alcatel et de stx, ainsi que les moyens susceptibles de protéger nos fleurons industriels nationaux dans un contexte commercial mondialisé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix, président :

C'est aussi la réalité du territoire français. Dans beaucoup de départements, il ne reste plus beaucoup d'entreprises de plus de cinquante salariés : dans la Meuse ou de la Lozère, elles se comptent sans doute sur les doigts d'une main.

Vous avez évoqué la vérification des engagements pris à l'égard de l'État. Pensiez-vous principalement aux contrats de revitalisation ? Les engagements pris au titre du contrôle des investissements étrangers, lorsque l'État conditionne un investissement au respect d'un certain nombre d'obligations, entrent-ils également dans le champ de votre mission ? Nous avons également vu émerger une nouvelle espèce avec des engagements contractuels en termes d'emplois. L'engagement de la création de 1 000 emplois, pris dans le dossier Alstom-General Electric, fait par exemple l'objet d'un suivi assez original : pour la première fois, l'État a fait désigner un cabinet d'expertise, Vigeo, qui effectue ce travail au frais de General Electric tout en rendant compte régulièrement à l'État. De quoi s'agit-il exactement ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.